Aquariophilie : écologie, préservation et impact sur les milieux naturels

De nombreux aquariophiles se posent des questions légitimes sur les origines des poissons dont ils font l’acquisition. De nos jours, la question du respect animal et des milieux naturels est au centre de tous les débats.

Notre entreprise souhaite respecter les deux, du mieux possible, dans le respect de tous les règlements. A l’aide de notre expérience et des retours d’informations de tous les acteurs de l’aquariophilie moderne, vous trouverez dans les lignes qui suivent des éléments de réponse pour vous forger votre opinion.

ACHETER UN POISSON SAUVAGE : POSITIF OU NÉGATIF ?

L’achat d’un poisson exotique collecté dans son milieu naturel peut avoir des effets négatifs mais aussi de nombreux aspects positifs. Cela dépend surtout des espèces concernées et de la préservation du milieu naturel.

En préambule il est utile de préciser que la proportion d’élevage dans l’Aquariophilie d’aujourd’hui est de 95% et de 5% pour l’importation de spécimens sauvages

95%
5%
VOIR LE SOMMAIRE : voici les éléments de réponses que nous vous apportons

Dans quels cas la collecte pour l’aquariophilie peut-elle être négative ?

La collecte peut avoir un impact négatif sur des espèces dont le taux de reproduction est moyen et dont la croissance jusqu’à maturité est longue. Certaines espèces de grande taille, qui sont consommées par les populations sur place, subissent déjà de ce fait une forte pression, même si elles se reproduisent facilement (les Arowanas comme les Arapaïma et les Osteoglossum par exemple, ou bien certains gros characoïdes (Brycon spp.) mais aussi les très grands silures (Pseudoplatystoma spp.) ; toutefois, si le milieu est préservé et la pêche raisonnable, le risque est amoindri.

Osteoglossum bicirrhosum adulte

La collecte peut avoir un impact négatif sur des espèces endémiques très localisées : par exemple, dans les années 80, certaines populations de Pseudotropheus ont été pêchées en masse pour les aquariums. Cependant, les aquariophiles ont contribué à les préserver car ces espèces se reproduisent facilement. Aujourd’hui, les collectes de poissons sauvages pour les aquariums dans les grands lacs africains sont devenues plus rares car la plupart des espèces intéressantes sont élevées depuis des années par des professionnels mais aussi par des particuliers. Il faut savoir que l’introduction de la Perche du Nil et la pollution entraînent depuis 50 ans plus de dégâts sur les populations de poissons des grands lacs que la pêche pour l’aquariophilie.

Généralités sur les facteurs principaux de destruction des milieux naturels

La collecte pour l’aquariophilie a eu un impact négatif sur certaines populations de poissons et d’invertébrés marins dans les années 90 : les grands poissons anges et certaines espèces de coraux ont été prélevés en masse. Mais les pays exportateurs ont réagi et savent mieux exploiter leurs ressources aujourd’hui.

Comment les pays exportateurs protègent ils mieux les espèces ?

Les pays exportateurs possèdent aujourd’hui des agences gouvernementales chargées de surveiller la biodiversité de leurs territoires.

En Amazonie (Brésil), une agence gouvernementale (IBAMA) a mis en place depuis 25 ans des listes d’espèces que les exportateurs n’ont plus le droit de vendre. En fonction d’études réalisées sur le terrain, l’IBAMA a par exemple interdit la collecte et l’exportation de nombreuses espèces de Loricariidés, dont les taux de reproduction sont faibles et qui sont parfois très localisées (par exemple, L’Hypancistrus zebra qui vit dans des rapides affluents du Rio Xingu). Malgré tout, le gouvernement brésilien construit des barrages sur les rivières où vivent ces espèces et les condamnent à court terme : cette situation est paradoxale mais fréquente dans les pays dont les besoins en développement économique sont forts.

L46 Hypancistrus zebra originaire du Rio Xingu

Dans le domaine de l’aquariophilie marine, de nombreux experts internationaux se sont penchés sur les problèmes des récifs coraliens et ont donné des conseils aux pêcheurs : pêche à l’épuisette, mise en jachère chaque année de zones complètes de récifs, interdiction du cyanure pour étourdir les poissons (ce qui facilitait leur capture mais abîmait leur système digestif), mise en place de règle par les Syndicats de Pêcheurs. En Indonésie, de nombreuses fermes d’élevages de coraux et de bénitiers ont été créées pour répondre aux besoins des aquariophiles. Le vrai danger est donc aujourd’hui le réchauffement climatique, auquel les poissons et les invertébrés ont du mal à s’habituer. Le tourisme de masse sur place entraîne aussi une forte pollution.

Les bénitiers sont protégés par la Convention de Washington - Annexe II de la CITES
Les coraux durs sont des organismes vivants protégés par la CITES

Dans quels cas la collecte d’espèces pour l’aquariophilie peut s’avérer positive ?

Les espèces de poissons qui intéressent les aquariophiles sont très variées et permettent de découvrir l’écologie et le mode de vie de nombreuses espèces.

En Amazonie par exemple, un projet (Project Piaba) a été pilotée par l’Université de Manaus : ce projet a eu comme objectif de mesurer l’impact de la collecte des poissons sur le milieu. Le poisson le plus emblématique de nos aquariums est le Néon Rouge (Cheirodon axelrodi). Malgré le fait que ce poisson soit collecté massivement (Brésil, Colombie et Vénézuela) depuis plus de 40 ans, cette espèce n’est pas rare et elle continue d’être disponible dans toutes les tailles ; les universitaires du projet Piaba ont observé que, pour des raisons évidentes de coûts et de pénibilité, les pêcheurs réalisent leurs collectes dans les petites rivières autour de leurs villages. 

Le néon cardinal - Paracheirodon axelrodi - est emblématique de nos aquariums

Chaque année, les populations de petits poissons se renouvellent et sont disponibles. Les experts du projet ont donc conclu que les poissons de petites tailles appartiennent à une biomasse gigantesque et renouvelable tant que le milieu naturel est préservé.

Illustration en vidéo (anglophone) du projet Piaba à travers l'expertise de Gérald Bassleer sur des pêcheurs de poissons d'ornements en Amazonie.

Et en quoi cela aide-t-il la préservation du milieu naturel ?

En protégeant les forêts et les cours d'eau, on protège également les populations autochtones et une large faune et flore inféodées à ces milieux

Les poissons qui intéressent les aquariophiles sont des espèces appartenant à la biomasse : elles se renouvellent en grande quantité chaque année : leur collecte fait vivre de nombreuses communautés de pêcheurs qui protègent ainsi le milieu qui les nourrit.

Les pêcheurs vivent en communauté au bord des rivières où ils trouvent des espèces : par conséquent, cette biomasse renouvelable leur fournit des revenus réguliers, car les exportateurs leur achètent leurs poissons toutes les semaines, pour répondre aux besoins des importateurs du monde entier.

Ces pêcheurs souhaitent continuer à vivre de ce métier et protègent eux-mêmes leur environnement contre l’assaut des industriels. En protégeant les rivières, ils protègent également la forêt primaire et les tribus locales indigènes qui y vivent. Cette situation est vraie pour toute la région du Rio Negro : malheureusement, d’autres régions (Téfé par exemple), ont été déboisées et les fleuves, qui n’ont plus d’arbres pour les protéger de l’érosion des berges, s’asphyxient.

Existe-t-il des espèces que l’on trouve sur le marché aquariophile et qui n’existent plus dans la nature ?

Depuis un siècle, de nombreuses espèces autrefois courantes sont menacées par la disparition de leur milieu naturel : les éleveurs spécialisés dans les poissons d’aquarium parviennent à maintenir vivantes ces espèces.

Parmi les espèces très fréquentes en aquariophilie, Tanichthys albonubes et Epalzeorhynchos bicolor, par exemple, ont disparu de leur milieu mais sont heureusement reproduites depuis longtemps. On peut citer également le gourami perlé (Trichogaster leeri) : son aire de répartition est assez réduite et l’espèce n’avait plus été retrouvée dans la nature depuis plus de trente ans. Récemment, une province du Sud de la Thaïlande, autrefois en conflit politique avec l’état thaïlandais, s’est réouverte progressivement et des collecteurs ont pu pêcher des poissons dans les plans d’eau de cette province (Narathiwat) qui touche le Nord de la Malaisie, pays d’où le gourami perlé était exporté autrefois.

Et ces collecteurs ont retrouvé des bancs entiers de ce magnifique gourami ! Ils ont également collecté un superbe Rasbora arlequin (Trigonostigma truncata Narathiwat, ou blue line), qui sont très solides et conviennent parfaitement aux aquariums. Le Gourami perlé est reproduit depuis longtemps en Asie et l’introduction de nouvelles souches sauvages améliorera les lignées d’élevage existantes. Et la découverte du nouvel Arlequin, qui se reproduit bien également, démontre à elle seul l’intérêt de l’aquariophilie dans la sauvegarde de la biodiversité.

Tanichthys albonubes
Epalzeorhynchus bicolor
Trichogaster leeri
Trigonostigma truncata

L’élevage de masse des poissons exotiques peut-il avoir des effets pervers ?

L’élevage intensif apporte des revenus réguliers aux fermes d’élevage et aux exportateurs : il permet de constituer des stocks importants de chaque espèce. Toutefois, l’élevage provoque des pollutions en matière d’eaux usées et des risques sanitaires pour les espèces élevées comme pour l’homme.

L’élevage en masse de poissons exotiques peut avoir des effets négatifs à trois niveaux :

En premier, l’élevage crée de la pollution par rejet d’eaux usées, mais cet effet reste limité car les pays producteurs, asiatiques principalement, subissent des moussons importantes et la saison des pluies est forte et renouvellent les nappes phréatiques. Cependant, ces dernières années, les précipitations sont souvent trop fortes et entraînent d’autres problèmes.

En second lieu, les élevages intensifs (Guppies, Platies, Mollies, Colisa lalia) provoquent l’apparition de maladies bactériennes graves pour les poissons : les élevages utilisent souvent les mêmes  antibiotiques à faible coût pour lutter contre ces maladies. Porteurs, les poissons sont fragiles et redéveloppent souvent ces maladies après importation. De plus, ces bactéries deviennent résistantes et les manipulations deviennent risquées pour le personnel qui entretiennent les aquariums sur place et chez les importateurs. Nos partenaires acclimateurs s’approvisionnent chez des éleveurs qui n’utilisent pas d’antibiotiques (Sri Lanka, Indonésie, Vietnam) : lorsqu’une maladie grave se déclenchent chez nos partenaires acclimateurs, elles sont combattues parfois à l’aide d’antibiotiques mais sous contrôle vétérinaire strict. Nos partenaires privilégient les changements d’eau fréquents et l’utilisation de sels pour soulager l’organisme des poissons à l’arrivage.

Enfin, élever intensivement une espèce qu’il est facile d’obtenir de bonne qualité et à meilleur prix issue de collecte sauvage possède deux effets peu visibles mais très pervers : d’abord, cet élevage prive de ressources les communautés qui collectent ce poisson dans d’autres pays ou localement ; ensuite, une fois élevée en masse, l’espèce développe souvent des maladies présentes dans l’élevage et auxquelles l’espèce sauvage n’a jamais été confrontée et n’a pas développé d’immunité: les magasins qui achètent souvent ces espèces tant en sauvage qu’en élevage risque de contaminer les stocks acquis issus de collecte. Le cas le plus représentatif est le Néon rouge ou Cardinalils (Paracheirodon axelrodi).

Existe-t-il des programmes de sauvegarde d’espèces menacées ?

La communauté scientifique et les aquariophiles passionnés ont monté des associations visant à la connaissance et à la reproduction d’espèces vulnérables ou même en danger critique d’extinction.

A travers le monde entier, des associations regroupent des aquariophiles qui échangent des informations et maintiennent des espèces menacées dans leurs milieux naturels. Par exemple, la famille des Goodéidés est fortement menacée par le pompage des nappes phréatiques en zones semi-désertiques ou désertiques (Nevada, Arizona, Texas).

Le GWG (Goodeids Working Group) regroupe des scientifiques et des aquariophiles qui collaborent pour répertorier les espèces sur le terrain et les diffuser chez des aquariophiles avertis des souches d’espèces en danger d’extinction, pour qu’elles soient reproduites.

Nos partenaires acclimateurs obtiennent par ses éleveurs des lots reproduits avec succès et contribuent à les diffuser auprès d’aquariophiles amateurs passionnés par ces espèces étonnantes.

L’élevage amateur ou à vocation scientifique est toujours utile pour mieux connaître une espèce. Cela crée de petites réserves d’espèces souvent méconnues ou qui sont menacées dans leur milieu : par exemple, de nombreuses espèces de Labyrinthidés sont menacées en Asie par la déforestation liée à l’implantation de palmeraies (pour la production d’huile de palme).

Les superbes espèces des genres Betta ou Parosphromenus sont très localisées et vivent dans de petites mares d’eaux noires. La production d’huile de palme prend non seulement la place de la forêt mais est fortement consommatrice d’eau : les petites mares et ruisseaux restants encore s’assèchent progressivement. 

Les espèces du genre Parasphronemus spp. sont très localisées

En France par exemple des associations comme la C.I.L contribue efficacement à la connaissance de ces espèces et à leur sauvegarde tout comme le Killi Club de France qui obtient et reproduit de nombreuses espèces rares et très localisées de Cyprinodontidés ovipares.

Certains poissons marins sont aujourd’hui reproduits en bonne quantités pour les besoins des aquariophiles comme le Pterapogon kauderni, élevé en Thaïlande. Des fermes d’élevage en Asie se sont spécialisées dans la reproduction des Loricariidés interdits d’exportation par le Brésil.

Ces élevages pourront au besoin obtenir des dérogations pour importer quelques géniteurs sauvages et renouveler le patrimoine génétique de leurs lignées.

Pterapogon kauderni

Existent-ils des conventions internationales qui protègent les poissons et invertébrés ?

La Convention de Washington, qui réunit de nombreux pays signataires, vise à réguler efficacement le commerce mondial d’espèces de la faune et de la flore sauvages.

De nombreux pays participent à la Convention de Washington (CITES) : chaque pays évalue les risques encourus par leurs espèces. En cas de problèmes, une espèce menacée sera totalement protégée et interdite de capture et de commerce (Annexe 1 de la Cites comme pour les Esturgeons et le Scléropage asiatique) ou bien des quotas annuels de capture seront définis (Annexe 2 de la Cites, comme pour les Hippocampes, les Coraux constructeurs de récifs, les Bénitiers ou encore Arapaïma gigas) ; il faut signaler que les espèces inscrites en Annexe 1 de la Cites peuvent continuer à être vendues si elles sont issues d’élevage et font l’objet de procédures administratives très strictes dans les pays d’origine comme dans les pays importateurs. En France, l’acquéreur de ce type d’espèce doit être titulaire d’un Certificat de Capacité spécifique, tout comme le vendeur.

D’autres espèces, inscrites à l’Annexe C, feront l’objet d’une surveillance régulière.

En Europe, la convention de Berne a formellement interdit la capture de nombreuses espèces présentes sur notre continent.

Les Hippocampes sont classés en Annexe II de la CITES
Arapaima gigas (Annexe II de la CITES)

Est-il parfois arrivé que des informations erronées circulent sur des espèces ?

Les organismes chargés de surveiller la biodiversité à l’échelle mondiales ne peuvent pas suivre toutes les espèces chaque année : il arrive que des espèces que l’on croyait vulnérables soient en fait toujours présentes en cheptel suffisant dans leurs milieux.

Un cas typique est celui du Pterapogon kauderni : prélevée en masse de la région de Sulawesi, dont elle est originaire, des chercheurs et des amateurs se sont rendus sur place pour étudier les populations de cette espèce. Une fois sur place, ces expéditions montraient que les populations étaient faibles. En réalité, les observations n’avaient pas été effectuées au bon endroit et l’espèce restait abondante dans sa véritable localités type. Il est toutefois rassurant de savoir que ce magnifique poisson se reproduit avec facilité. Cependant, il est plausible que certaines espèces qui ne sont pas considérées comme menacées aujourd’hui puissent l’être malgré tout.

Le Commerce des poissons possède t-il une empreinte carbone élevée ?

Le commerce des poissons exotiques possède une empreinte carbone mais elle reste raisonnable en comparaison avec d’autres activités industrielles.

Dans un autre registre, les aquariophiles sont souvent montrés du doigt : le commerce est jugé polluant au niveau de l’empreinte carbone qu’elle laisse, en raison du transport notamment.

Il faut rétablir quelques vérités : l’impact existe au niveau de l’emballage. Pour transporter des animaux exotiques issus d’élevages ou sauvages, il est nécessaire pour les exportateurs de disposer de sacs de transport en plastique et de caisses de transport en polystyrène. Ces deux matériaux sont issus de l’industrie pétrolière et constituent il est vrai un coût de production et une empreinte carbone non négligeable. En matière de transport aérien, les poissons exotiques ne voyagent qu’en soute chauffée : nos poissons empruntent donc des avions de lignes commerciales régulières existantes ; nos poissons ne font pas l’objet d’affrètement d’avions cargo spécifiques.  Ils viennent simplement compléter les bagages des touristes et hommes d’affaires qui voyagent sur ces lignes.

Avant d’expédier les poissons, les exportateurs appellent les compagnies aériennes pour vérifier si de la place est disponible. Si le vol est complet et qu’il n’y a plus de place en soute, les poissons ne sont pas pêchés ni emballés. L’emprunte carbone au niveau transport est donc faible.

0 %
d'espèces issus d'élevage

Le pourcentage des espèces vendues pour le commerce aquariophile est significatif comme l’illustre notre animation puisque 95% des espèces sont aujourd’hui issues d’élevages pour les plus courantes ou de reproduction par des amateurs expérimentés pour les plus rares.

De nombreuses espèces sont élevées depuis longtemps à l'image d'Hyphessobrycon flammeus élevé pour l'aquariophilie depuis les années 50 en Asie et en Europe depuis les années 60.

Acheter un poisson sauvage ne pose pas de difficultés : un site comme le nôtre s’approvisionne auprès d’acclimateurs connus dont les modalités de travail sont contrôlées par un vétérinaire et qui font l’objet d’inspections sanitaires et administratives régulières.

Maintenir des importations d’espèces sauvages permet de découvrir de nouvelles espèces, d’enrichir les lignées des élevages avec du sang neuf et de permettre aux communautés locales de pratiquer un métier qu’elles ont choisi et qu’elles pratiquent raisonnablement dans un environnement superbe.

Chaque aquariophile doit faire son achat en connaissance de cause : de notre côté, nous nous attacherons à veiller au respect de l’animal à chaque étape de son voyage vers nos aquariums.

Frédéric Potier
Frédéric Potier

Frédéric est le PDG d'Aquaterra-Diffusion et aquariophile passionné de longue date.

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Frédéric

Aquariophile passionné de longue date (pardon pour le rappel de ton grand âge ;-) ) c'est tout naturellement que Frédéric consacre sa passion au service des professionnels et des aquariophiles à travers un grand savoir-faire et une parfaite connaissance de nombreuses espèces à la fois pour leur biologie mais également pour leur histoire, les premiers imports, les premières reproductions, etc.

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